La création du Centre d'excellence en neuromique de l'Université de Montréal découle de la décision de l'Université de favoriser le développement de la recherche en neuroscience et ce, en intégrant le travail de nombreuses disciplines liés à l'étude du cerveau et du système nerveux, à leur développement et aux maladies qui les affligent. Le modèle de fonctionnement du CENUM est basé sur la coopération et les échanges entre les activités cliniques et la recherche fondamentale. Les observations faites chez les patients, que ce soit à l'aide de tests biochimiques ou via l'imagerie médicale, servent de matière de base aux chercheurs qui tentent alors d'identifier les mécanismes moléculaires menant à ces symptômes. Une fois ces mécanismes identifiés et compris, il devient possible de développer de nouvelles stratégies d'intervention. Ces nouveaux traitements pourront alors être offerts aux patients grâce à qui les études avaient démarré. C'est sur ce cycle observation-recherche-traitement que sont basés les travaux de recherche du CENUM.

Les facteurs de succès

Certains facteurs clé sont nécessaires pour assurer le succès de l'approche développé par le CENUM. Les facteurs de succès identifiés sont un accès à de larges cohortes de patients, à des technologies de pointe pour effectuer des observations précises des symptômes, à des expertises variées et à la capacité de mettre en place des partenariats.

De par leur longue tradition d'excellence clinique en neurologie, en génétique, en psychiatrie et en psychologie, par la présence de nombreuses cliniques spécialisées desservant une vaste population et par la présence d'une masse critique de chercheurs-cliniciens impliqués dans la recherche sur les maladies du cerveau, deux institutions hospitalières montréalaises, le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) et le Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, se sont rapidement imposés comme pôles principaux lors de la création du CENUM. Jumelant l'expertise de ces deux institutions à celle des chercheurs en neurosciences des différents départements de l'Université de Montréal et de l'Institut de recherches cliniques de Montréal de même qu'à celle des cliniciens-chercheurs de l'Hôpital Rivière-des-Prairies, de l'Hôpital du Sacré-Cour de Montréal et de l'Institut de cardiologie de Montréal, le CENUM avait réuni les principaux facteurs lui offrant les meilleures chances de succès.

En plus de l'expertise des médecins et chercheurs des institutions mentionnées ci-dessus, le CENUM a établie des partenariats avec de nombreuses autres centres et institutions partageant avec lui des objectifs communs. À titre d'exemples, mentionnons des partenariats avec les Facultés de médecine dentaire et de pharmacie de l'Université de Montréal, avec l'Institut d'évaluation en santé (IDÉES), avec l'Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) et avec l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal. De plus, la collaboration du CENUM avec les chercheurs du Centre d'innovation Génome Québec et Université McGill et avec ceux du Centre de pharmacogénomique Génome Québec et Institut de cardiologie de Montréal assure à ses membres un accès à des technologies de pointe.

La réunion de l'ensemble de ces facteurs de succès procure aux membres du CENUM un environnement de recherche hautement compétitif, ce qui devrait se traduire par la mise en place de groupe de recherche plus performant, par une meilleure formation des chercheurs et cliniciens et par un pouvoir d'attraction accrue permettant d'attirer à l'Université de Montréal les meilleurs chercheurs en neuromique.