Le Centre d'excellence en neuromique de l'Université de Montréal peut compter sur de nombreuses ressources et infrastructures permettant aux chercheurs d'exceller dans leurs domaines respectifs. Celles-ci sont à la base même des projets de recherche et, sans elles, l'ampleur et la diversité des travaux en cours ne seraient pas possible.

Espace

Les chercheurs du CENUM sont présents sur le campus de l'Université de Montréal et dans de nombreuses institutions qui y sont affiliées. Chacune de ces institutions mets à la disposition des chercheurs des laboratoires et espaces de recherche permettant les activités courantes.

Automatisation

Pour des besoins plus spécifiques, les chercheurs du CENUM ont accès à diverses infrastructures permettant des expériences à grande échelle (de quelques centaines à plusieurs millions d'échantillons). Ainsi, l'infrastructure du projet Synapse 2 Disease, localisée dans le laboratoire du Dr Guy A. Rouleau au Centre de recherche du CHUM, peut analyser jusqu'à 35 000 échantillons d'ADN par semaine dans le but d'y détecter des mutations.

Modèles animaux

Les modèles animaux sont un des moyens utilisés pour étudier les fonctions des gènes et comprendre leur rôle dans les maladies. Divers modèles sont utilisés par le chercheurs du CENUM parmi lesquels nous retrouvons la mouche, le nématode (ver), le poisson zébré, et différents rongeurs.

Plateforme Poisson zébré de l'Université de Montréal. Sous la responsabilité de Pierre Drapeau, directeur du Département de pathologie et de biologie moléculaire de l'Université de Montréal, la plateforme Poisson zébré de l'Université de Montréal est une des plus grandes en son genre au Canada. Elle consiste en près de 2 000 aquariums reliés entre eux par un système de perfusion et de traitement de l'eau. La plateforme peut contenir jusqu'à 10 000 poissons de différentes souches, incluant des poissons transgéniques portant des gènes fluorescents. Les oufs du poisson zébré, sont utilisé à la fois pour l'étude du développement du système nerveux et pour évaluer l'effet des mutations sur des gènes spécifiques. Puisque chaque femelle pond de 100-200 oufs par semaine, ce système permet des études rapides et à grande échelle.

Microscopie

Peut importe les modèles, tissus et cellules utilisés pour étudier le développement du système nerveux et les maladies qui l'affectent, la microscopie demeure l'outil de choix pour observer les évènements et les très petites structures. Les membres du CENUM peuvent compter sur une large gamme de microscopes leur permettant différents types d'analyses. Ainsi, un microscope inversé à fluorescence et équipé d'une chambre de croissance permet l'observation des cellules vivantes en temps réel. En prenant automatiquement des photographies des mêmes cellules à intervalle de temps régulier, ce microscope peut, par exemple, suivre les changements survenant dans les cellules lors d'études de toxicité ou encore suivre le déplacement de certaines structures cellulaires. Sous la responsabilité du Dr Alexandre Prat, le CENUM est équipé d'un microscope à balayage laser permettant la prise de photographies à haute résolution. En combinant différentes longueurs d'onde de lumière, ce microscope peut produire des images composites utilisées dans différentes études sur les structures cellulaires. Enfin, de nombreux autres microscopes sont disponibles pour des examens standards de cellules.

Échantillons

La recherche en génétique ne serait pas possible sans l'utilisation d'échantillons d'ADN provenant des personnes atteintes de maladies et des membres de leur famille. Au cours des 20 dernières années, plus de 40 000 personnes touchées par près de 150 maladies ont collaboré aux études génétiques des membres du CENUM. Ce sont ces personnes qui en fournissant leur consentement pour participer à la recherche sur les maladies génétique du système nerveux rendent aujourd'hui possible les multiples projets d'identification de gènes.